Amélie Rajotte
Biographie
Amélie Rajotte œuvre comme artiste en danse contemporaine depuis 2006. Elle a signé entre autres les pièces Tenir debout (2009), The Squirrel and the Mirror (2011), Carnaval (2014) et La possibilité d’une tragédie (2019). En parallèle de ses créations, Amélie a collaboré en tant qu’interprète à divers projets de performances, recherches et créations dont ceux de Karine Denault, Sylvain Émard, Lynda Gaudreau, Hélène Langevin, Karina Iraola, Lara Kramer, Brice Noeser, Pierre-Paul Savoie et Jessica Serli. Diplômée du Conservatoire National de Grenoble, elle a également complété au Cefedem de Normandie un Diplôme d’État de professeur en danse contemporaine et une maîtrise en 2017 au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal. Amélie est membre co-fondatrice de Lorganisme.
Démarche
Amélie Rajotte a une approche interdisciplinaire marquée par des préoccupations philosophiques et par sa fascination pour les comportements humains. Elle s’intéresse aux archives corporelles et au potentiel plastique du corps en interrelation avec son environnement. Fine observatrice du quotidien, elle élabore ses œuvres autour d’un répertoire de gestes ou d’actions spécifiques qu’elle sort de leur cadre habituel pour les décortiquer et les métaboliser en utilisant la répétition, la multiplication, l’accumulation et la distorsion. Menée par son désir de sublimer le geste le plus banal pour en révéler sa puissance poétique, elle conduit les spectateur·rices dans des univers décalés, dans une forme performative ou plus conventionnelle, qu’ils et elles peuvent investir de leur propre récit.
Création actuelle : La disparition des choses
Et si la Nature n’existait plus ? Amputées de cet indispensable, les performeuses Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre s’attachent à maintenir en vie le souvenir d’un environnement disparu.
Soutenues dans leur quête par deux musiciens et les projections-paysages de l’artiste en arts médiatiques Nelly-Ève Rajotte, elles effleurent, arrachent, brassent, creusent des matières, surfaces et reliefs invisibles. Les mains flairant le vide, les corps se redirigeant sans cesse. Aux sons des synthétiseurs modulaires d’Olivier Landry-Gagnon et des instruments « trafiqués » de Stephanie Castonguay, par un solide travail de présence, le geste, pour pallier l’absence, tente de réactiver des sensations évanouies, de provoquer une connexion étrange avec ce qui n’est plus.
Chorégraphie – Amélie Rajotte
Danseuses – Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre
Réalisation et performance sonore – Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon
Conceptrice et performance vidéo – Nelly-Ève Rajotte
Conseillère à la dramaturgie – Sophie Michaud
Conseillère artistique – Jessica Serli
Éclairages – Stéphane Ménigot
Direction technique et régie son – Samuel Thériault
Costumes – Léonie Blanchet
Direction de production – Maurice-Gaston Du Berger
Producteurs / Coproducteurs – Agora de la danse
Production déléguée – Lorganisme
Soutien – Conseil des Arts et des Lettres du Québec et Conseil des arts du Canada
Résidences de création – Fabrik Potsdam, Centre des Arts Diane-Dufresne, Circuit-Est Centre chorégraphique, Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, Recto Verso (Québec), Agora de la danse