Claudia Chan Tak
La nostalgie du papillon malgache
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La nostalgie du papillon malgache est une installation chorégraphique où Claudia creuse ses origines pour comprendre le pays de ses ancêtres de Madagascar à travers le prisme des insectes. Issu d’une résidence de six mois à l’Insectarium de Montréal, le projet prend forme dans une scénographie textile monumentale, fruit d’une collaboration avec sa mère, qui devient à la fois son île et sa nouvelle scène de danse. Accompagnée de deux musiciens, de quatre danseuses et d’une éclairagiste, elle livre un hommage vibrant et intime à ses ancêtres à travers les nouveaux rituels qu’elle crée pour vivre un deuil familial et culturel. La pièce est une lettre d’amour adressée à sa grand-mère paternelle, où le français, le malgache, le mouvement et la musique se rencontrent pour évoquer la mémoire d’un territoire et d’une culture.
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Pas de dates à venir.
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Idéation, chorégraphie, interprétation, vidéos et costumes Claudia Chan Tak
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Conception sonore et interprètes Jackson Jaojoby et Benjamin Kamino
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Interprètes Mary-Lee Brunet, Meihan Carrier-Brisson, Géraldine Leong Sang et Manon Scialfa
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Conception d’éclairages et régie Catherine Fée-Pigeon
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Scénographie Claudia Chan Tak et Emilie Shum-Tim
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Traductrice et coach de malgache Géraldine Leong Sang
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Assistant à la scénographie Noah Silletta
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Conseils artistiques Anne Thériault (danse) et Xavier Mary (scénographie)
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Conception maquillage Natacha Filiatrault
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Direction de production Félix-Antoine Gauthier
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Direction technique Jean-François Gélinas
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Agente culturelle Sophie Malouin
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Soutien financier Communauté métropolitaine de Montréal, Ville de Montréal, Espace pour la vie, Conseil des arts de Montréal
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Le moment venu, l’ombre se dissipe et les musiciens sur fond de chants d’insectes se font entendre pour débuter cette rencontre qui se déclinera en différentes parties toutes solennelles parsemées de moments magiques. […] Se joindra à elle, en plus des deux musiciens (Jackson Jaojoby et Benjamin Kamino), quatre femmes qui effectueront un rituel fort captivant ! Et lorsque Claudia se dirige tout devant pour s’insérer dans ses habits dominant l’espace, il y a de la magie dans la place. Difficile, sinon impossible de traduire en mots la poésie de ses gestes tout comme la relation symbiotique avec autant les insectes de Madagascar (qu’elle a découvert durant sa résidence à l’Insectarium) que les souvenirs familiaux, sinon que de les ressentir. […] Au final, une rencontre riche autant par sa forme que par son aspect fort solennel, merci Claudia de ce partage !
Robert St-Amour, Sur les pas du spectateur (26 octobre 2024)